Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Les anachroniriques de Jean Chollet
  • : Réflexions inspirées de l'actualité mes réactions au jour le jour sur la presse, sur les media en général, et surtout sur le contact avec mes concitoyennes et mes concitoyens
  • Contact

Profil

  • NONAUOUI
  • Les anachroniriques de Jean CHOLLET
  • Les anachroniriques de Jean CHOLLET

Archives

23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 23:35

Yvonne Chollet naquit le 11 mars 1897 à Lapéruse, commune de Confolens - Charente.

Son père Marius GAY était un instituteur résolument laïque. Sa mère Léonie Léonard (séparée par la suite de Marius), fut la présidente fondatrice de la section du 10ème arrondissement de Paris de la Ligue des Droits de l'Homme.

Comme la vie, l’histoire n’est pas un long fleuve tranquille. Deux "normaliens" fiancés à Blois un jeudi de juin 1915 firent un long détour avant d’être instituteurs à Vendôme en 1924.

Mobilisé en 17, le fiancé fit « ses classes » à Alençon, puis à Romilly. Et ce fut l’armistice, le 11 novembre 1918. Le jeune sergent-chef Chollet, d'abord désigné pour aller combattre en Mer Noire, rejoignit le régiment d’infanterie qui occupait le Liban, où il fut démobilisé en juin 1920. Le mariage pouvait enfin avoir lieu. Ce fut en France, le 5 août 1920.

 

Avant de quitter Beyrouth, le sergent Chollet prenant congé du directeur général des « 1200 écoles françaises du Levant », Monsieur Chevalley, dont il était le secrétaire, lui avait annoncé son mariage avec une institutrice et son retour définitif en France. Monsieur Chevalley ne l’entendait pas ainsi. Il nomma la future Yvonne Chollet professeur au lycée français de jeunes filles de Beyrouth. Yvonne Chollet gagna Beyrouth en novembre 1920 avec son mari, nommé également professeur au lycée français de garçons de Beyrouth.

La directrice du lycée, Madame Valery, apprécia tout de suite les talents musicaux d’Yvonne et lui confia l’enseignement du chant pour tout l’établissement. Elle était souvent invitée par les familles d’élèves (maronites, druzes, sunnites, chiites), à des réunions où on lui demandait de chanter, ainsi qu'à des messes de mariages huppés.

 

Le détachement à Beyrouth avait été prévu pour cinq ans. Deux ans avant l’expiration du délai, le ministère des affaires étrangères octroya au couple un congé en France, au milieu duquel les époux apprirent leur « licenciement de leur poste à Beyrouth à l’issue du congé dont ils bénéficient actuellement » La note était signée : Général Weygand.

 

Les Chollet acceptèrent un poste double à Vendôme dans les écoles de la place St Denis, réunies aujourd’hui dans celle qui porte le nom d’Yvonne Chollet.

La suite appartient à l’histoire vendômoise, qui devint en partie clandestine à partir de 1940. C’est l’histoire du sergent chef Yvonne Chollet, qui pouvait se trouver à certaines heures du couvre-feu aux abords des voies ferrées… et pour cela le groupe « Combat » devait obtenir les prestigieuses décorations reproduites plus loin dans ce diaporama.

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Articles RÉCents

CatÉGories

Liens